Google se prépare à imposer de nouvelles règles aux extensions de navigateurs, et les bloqueurs de pub en sont les premières victimes.D’ici mi-2025, ces outils populaires pourraient voir leur efficacité considérablement réduite, impactant l’expérience de navigation de millions d’utilisateurs.
Manifest V3, une menace pour les bloqueurs de pub ?
Manifest V3, la nouvelle norme pour les extensions Chrome, impose des restrictions importantes à la manière dont les bloqueurs de pub peuvent fonctionner. En limitant le nombre de règles qu’ils peuvent utiliser et en restreignant leur accès aux données de navigation, Google vise à améliorer la sécurité, la confidentialité et les performances du navigateur.
Si les intentions de Google sont louables, les développeurs de bloqueurs de pub redoutent que Manifest V3 ne rende leurs outils inefficaces contre les publicités intrusives. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un manque de transparence et de concertation de la part de Google, et l’absence de solutions alternatives viables.
Face à ce bouleversement, Mozilla, le développeur du navigateur Firefox, se positionne comme un fervent défenseur de la liberté de choix des utilisateurs. Firefox continuera à prendre en charge les bloqueurs de pub traditionnels, offrant ainsi une alternative aux utilisateurs mécontents des changements imposés par Google.
D’ici mi-2025, tous les navigateurs basés sur Chromium, tels que Edge, Brave ou Vivaldi, devront se plier aux nouvelles règles de Manifest V3. Si certains navigateurs, comme Vivaldi, envisagent des solutions pour contourner les limitations, l’avenir des bloqueurs de pub sur ces plateformes reste incertain.
La mise en place de Manifest V3 par Google pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les publicités en ligne. Si l’objectif d’améliorer la sécurité et la performance des navigateurs est louable, il est crucial de trouver un équilibre qui préserve l’expérience utilisateur et la liberté de choix des internautes. L’avenir nous dira si des alternatives efficaces aux bloqueurs de pub traditionnels émergeront pour répondre à ce nouveau défi.
La publicité est devenu un cancer de société, d’autant qu’on la paye indirectement quand on achete le produit concerné.
Non seulement on la paye est on nous fait perdre du temps mais en plus c’est une polution suplementaire sur tous les plans ca embrouille les infos que l’on cherche cela fait consommer des giga octey sur nos forfaits, perte de temps etc etc.
Une calamité que soutiendrait Google mais on sait que c’est le frique qui compte.